Les intermédiaires en opérations bancaires sont notamment des personnes dont la profession est régie par diverses lois. Retrouvez dans ce guide les détails à savoir avant d’approfondir ce métier.
Définitions des IOB et ses catégories
L’intermédiaire en Opérations bancaires, abrégé en IOB, est une personne qui propose des services d’aide en opération de banque pour ceux qui en ont besoin. Cette définition est inscrite dans le Code monétaire et financier, article 36 et ordonnance 2016-351. L’IOB exerce sa fonction à titre habituel en échange de toute rémunération pour son service. Nous pouvons d’ailleurs diviser l’IOB en deux professions, à savoir le courtier et le mandataire.
Il existe quatre catégories d’IOB :
- Le courtier qui propose ses services en tant que mandat IOB,
- Le mandataire exclusif qui est tenu de ne travailler qu’avec un seul établissement,
- Le mandataire non exclusif,
- Le mandataire d’intermédiaire : ce sont les salariés ou les mandataires des catégories précédentes.
Par ailleurs, il y a des personnes, physiques et morales, qui ne peuvent être considérées comme IOB. Ce sont notamment : les établissements de crédit et leurs salariés, les salariés d’un IOB et ceux qui n’exercent pas l’intermédiation comme activité primaire. Ainsi, il faut retenir que c’est une profession à part entière.
Quelles sont les conditions d’exercice de cette profession ?
Étant une profession à part entière, la fonction d’IOB est régie par la loi, mais aussi par des conditions d’exercices. Avant de pouvoir exercer la fonction, il vous est donc important de revoir ces critères pour compléter votre dossier.
Avoir suivi une formation professionnelle
Pour bénéficier d’un statut IOB, il faut suivre une formation professionnelle afférente. Une pièce justificative de cette formation doit donc accompagner vos dossiers de votre demande d’inscription.
Avoir une assurance responsabilité civile
L’IOB doit avoir une assurance qui pourra couvrir les conséquences pécuniaires de sa responsabilité civile durant l’exercice de sa fonction. La garantie va s’élever à un montant de 500 000 euros par sinistre ou 800 000 euros par année d’assurance. Cela dépendra de l’établissement et de l’IOB. Toute modification apportée à cette garantie doit être informée auprès du gestionnaire des fichiers de l’IOB pour éviter tout malentendu entre l’assureur et l’assuré.
Payer une caution financière
La garantie financière est importante pour le remboursement des fonds de l’IOB aux clients. Elle se présente sous la forme d’un engagement à faire auprès d’un établissement spécialisé ou d’une entreprise d’assurance. Le montant minimal de la caution s’élève à 115 000 euros. Cette valeur ne peut être inférieure au double des fonds encaissés au cours d’un mois, sinon le calcul va être fait sur la base de ces derniers.
Quel est le rôle d’un IOB ?
L’IOB aide son client au sens propre du terme. D’une manière générale, son rôle est d’assurer que toutes les démarches de rachat de crédit de son client soient faites en temps et en heure. Pour cela, il va faire l’analyse de la demande. Cela a pour but de détecter les risques et les éventualités d’un meilleur choix pour son client.
Ensuite, il pourra approcher les établissements bancaires pour voir les meilleures offres en fonction de la demande du client. L’IOB pourra ainsi négocier les avantages les plus bénéfiques. Il donnera le résultat de ses recherches à son client qui sera libre d’accepter ou non sa proposition. Dans le cas positif, l’IOB se chargera de soumettre toutes les paperasseries nécessaires, jusqu’à l’aboutissement de ses fonctions.
Si vous avez donc des difficultés au niveau de votre banque, vous savez maintenant à qui faire appel.